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Neurologie

Clinique interdisciplinaire de mémoire (CIME)

Description

La Clinique interdisciplinaire de mémoire (CIME) a comme mandat d’évaluer et, au besoin, de prendre en charge les patients souffrant de trouble de mémoire ou de tout autre trouble cognitif.
 
Elle collabore avec le Centre d’excellence sur le vieillissement de Québec (CEVQ), pour assurer des soins optimaux à la population vieillissante.

Ses activités cliniques consistent à:

  • Évaluer cliniquement les patients référés par un médecin pour troubles cognitifs, peu importe le type et la sévérité des symptômes (troubles de mémoire), maladie d’Alzheimer, autres démences telles la démence frontotemporale, la démence à corps de Lewy, la sclérose en plaques;

  • Élaborer un plan d’investigation;

  • Poser un diagnostic;

  • Proposer un traitement et des recommandations;

  • Effectuer le suivi selon l’évolution et la complexité en collaboration avec le médecin de famille.

Demande de consultation

Pour obtenir un rendez-vous à la CIME, votre médecin doit remplir le formulaire Demande de consultation et nous le faire parvenir.

 

À propos de la CIME

La Clinique interdisciplinaire de mémoire (CIME) a été fondée par le neurologue Dr Rémi W. Bouchard. Depuis 1996, elle est officiellement une clinique surspécialisée au sein du Département des sciences neurologiques de l’Hôpital de l’Enfant-Jésus du CHU de Québec-Université Laval. 

La CIME est unique et regroupe plus de six médecins spécialistes de divers domaines (neurologie comportementale, gériatrie, neuropsychiatrie et gérontopsychiatrie). Les professionnels de la CIME peuvent prendre en charge tous les troubles cognitifs de stage léger à sévère. Au fil des ans, la CIME a développé une expertise et elle est maintenant reconnue à l’international. Plus de 1000 patients par année y sont évalués.


Cette expertise est maintenant partagée par l’ensemble des collaborateurs qui se sont joints à lui.

Actualités et évènements

La CIME est heureuse de se joindre à la communauté Facebook. Suivez-nous pour être informé des nouvelles, des activités et des événements.

 

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Soutien aux patients et aux familles

À la CIME, nous sommes soucieux du bien-être  et de la qualité de vie des personnes atteintes d’un trouble cognitif. Le diagnostic d’un trouble cognitif comme la maladie d’Alzheimer peut être un choc pour la personne atteinte et ses proches. Il est important de savoir que plusieurs services sont disponibles pour les aider et les soutenir.
 

  1. Trucs utiles pour un aidant naturel

Être un aidant naturel n’est pas une tâche facile. Pour bien vous préparer aux différentes étapes de la maladie, il est essentiel de s’informer sur la maladie et de trouver les réponses à ses questions. De plus, il est primordial de demander l’aide nécessaire pour éviter l’épuisement et assurer la sécurité de la personne atteinte. 

Voici des conseils supplémentaires :
  • Utiliser un agenda pour inscrire les rendez-vous et les événements à retenir
  • Installer un calendrier bien en vue
  • Déposer les clés au même endroit 
  • Déposer les lunettes toujours au même endroit avant d’aller se coucher
  • Planifier avec l’institution bancaire des paiements préautorisés
  • Passer en revue le domicile pour noter tout ce qui pourrait constituer un danger
  • Inspecter le détecteur de fumée et s’assurer de son bon fonctionnement régulièrement
  • Mettre sous clé les produits chimiques dangereux
  • Éviter les boissons alcoolisées qui, même en petite quantité, peuvent aggraver la confusion des patients
  • S’assurer de la sécurité de la prise de la médication. 
  • Jeter tous les médicaments périmés ou inutiles. 
  • Demander au pharmacien de préparer une dosette ou un « dispill » (contenants pour les pilules) pour éviter les erreurs. Au besoin, superviser la prise de tous les médicaments;
  • S’assurer de la sécurité de l’utilisation de la cuisinière. 
  • Utiliser la minuterie de la cuisinière lors de la cuisson des aliments ou certains systèmes à arrêt automatique après un certain délai («Safe Cook»).
  • Éviter l’isolement social et s’autoriser du répit 
  1. Demande d’hébergement privée ou public

La perte d’autonomie peut devenir importante chez certaines personnes atteintes d’un trouble cognitif. Pour assurer leur sécurité et un niveau de soin adapté à leur condition, il faut parfois les relocaliser en résidence privée ou en milieu d’hébergement public.
 

La demande d’admission en résidence privée doit se faire par la personne elle-même ou par l’aidant. Habituellement, les coûts varient en fonction des services offerts. Voici quelques conseils avant de prendre une décision :

  • S’informer sur les limites des soins de la résidence (apparition d’incontinence, de trouble du comportement, etc.)

  • S’informer sur les politiques de la résidence en cas de départ avant la fin du bail.

  • Mettre l’emphase sur la qualité du personnel (personnel formé pour intervenir selon les besoins de la personne atteinte et sa maladie)

  • S’assurer que les services offerts peuvent être adaptés selon les besoins

La demande d’admission dans un milieu d’hébergement public se fait par le travailleur social du Centre Intégré Universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) ou du Centre local de services communautaire (CLSC) de votre région ou de l’hôpital. La personne atteinte et son proche seront rencontrés afin d’identifier le niveau d’autonomie et les besoins. Le médecin devra également compléter un document. Il peut y avoir un délai plusieurs mois d’attente avant d’obtenir une place. Il est recommandé de solliciter le service social le plus tôt possible lors de l’apparition d’une perte d’autonomie qui pourrait compromettre le maintien à domicile.

 
  1. Gestion des finances

Plusieurs stratégies existent pour permettre à un tiers d’accompagner une personne malade dans la gestion de ses biens. 
  • La procuration

La procuration est un contrat légal qui permet à un patient de choisir à l’avance une personne de confiance pour l’aider à gérer ses biens. Il est nécessaire d’être apte et d’avoir toutes ses capacités pour en faire la demande. La durée d’une procuration peut être déterminée ou indéterminée. La procuration cesse d'être valide à partir du moment où le tribunal déclare le patient inapte. Il existe 2 types de procurations :

  •  Procuration bancaire

Seulement pour les transactions bancaires. Le formulaire est disponible dans toutes les institutions bancaires.

  • Procuration générale

Contrat notarié qui s’applique à toutes les transactions financières et à la gestion des biens du patient.

 

  • Le mandat en cas d’inaptitude

Un mandat donné en prévision de l'inaptitude permet au patient de désigner une ou plusieurs personnes pour prendre soin de lui et administrer ces biens à partir du moment où le tribunal le  déclare inapte. Le mandant en cas d’inaptitude peut être fait de 2 manières :

  • Le mandat notarié 

Un notaire certifie le consentement du patient. Il demeure le gardien du document original du mandat et il l’inscrira au Registre des mandats de la Chambre des notaires.

  •  Le mandat devant témoin

Ce mandat doit être signé par le patient et par deux témoins qui attestent l’aptitude du patient. Le patient doit être capable mentalement et physiquement d'exprimer sa volonté et d'en comprendre la portée. Les témoins ne doivent pas être visés par le contenu du mandat. 

 
  1. Gestion des troubles de comportement

Les troubles de comportement sont fréquents au cours de la maladie d’Alzheimer et les maladies apparentées. Ils varient d’une personne à l’autre. Les troubles du comportement peuvent être difficiles à supporter pour les proches. Voici quelques exemples de troubles du comportement :

  • Refuser d’admettre leur état

  • Accuser les autres de mal interpréter leurs actes

  • Être frustré, déprimé ou agité

  • Paranoïa

  • Entretenir de fausses croyances

  • Errer dans la maison sans but précis

  • Fuguer

  • Être agressif

Certains médicaments peuvent être prescrits pour contrôler ces différents symptômes. Il faut parfois modifier notre façon d’entrer en contact avec la personne atteinte pour éviter les troubles du comportement. Par exemple :

  • Éviter la confrontation sur les fausses croyances 

  • Éviter les endroits avec beaucoup de bruits et de lumière 

  • Rester patient

  • Ne pas hausser la voix

  • Établir un contact visuel lorsqu’on parle à la personne atteinte

  • Utiliser des phrases courtes et parler lentement

  • Répéter si le message n’est pas compris

  • Laisser le temps à la personne atteinte de s’exprimer

  • S’assurer que le patient n’a pas de douleur 

  1. Aide à domicile et répit

Plusieurs services sont offerts aux patients atteints de troubles cognitifs et aux aidants naturels. Les CIUSSS et les CLSC de votre région proposent différents services pour soutenir le maintien à domicile. 

  1. Comment détecter un abus envers les personnes âgées

La maltraitance envers les personnes âgées se présente sous différentes formes :

  • Abus physique (recevoir des coups ou des tapes, se faire pousser, se faire lancer des objets, etc.)

  • Abus psychologique (recevoir des menaces, des propos blessants, se faire ridiculiser, etc.)

  • Abus sexuel (harcèlement sexuel, attouchements, viol)

  • Abus financier (fraude, vol d’argent ou de biens)

  • Négligence (manque d’hygiène, malnutrition)

Les personnes âgées peuvent avoir peur de dénoncer leur agresseur. Voici quelques raisons :

  • Solitude

  • Dépendance

  • Peur d’être abandonné

  • Peur d’aller vivre en résidence

  • Sentiment de honte 

 

  1. Témoin ou victime de maltraitance?

La ligne Aide-Abus-Aînés est un service téléphonique disponible 7 jours sur 7. Communiquer avec eux.
 

Vous pouvez également discuter de cette situation avec une personne de confiance (entourage, médecin, personnes-ressources du CLSC)

 




Il n’existe pas encore de traitement pour guérir la maladie d’Alzheimer et les maladies apparentées. Plusieurs médicaments sont disponibles pour traiter divers symptômes de ces maladies (mémoire, attention, motricité, etc.).

Symptômes légers à modérés 
Trois médicaments (inhibiteurs) sont disponibles au Canada pour traiter les symptômes léger à modérés (voir la section traitements pour avoir plus d'information sur chacun d'eux):

  • Aricept®  ou donépézil

  • Exelon®  ou Galantamine

  • Reminyl®  ou Rivastigmine

 

Symptômes modérés à sévères 

  • Ebixa® ou Mémantine


Mode de vie sain et actif
L’adoption d’un mode de vie sain et actif peut avoir des effets bénéfiques sur la santé de votre cerveau.  Les saines habitudes de vie pourraient ralentir l’évolution de la maladie. Adopter un mode de vie sain et actif c’est :

  • Maintenir une vie sociale active (faire du bénévolat, voyager, rencontrer des amies et des proches, etc.)

  • Adopter de saines habitudes alimentaires

  • Participer à des activités physiques régulières 

 

Recherche et développement

La recherche à la CIME porte sur les mécanismes en cause dans les maladies neurodégénératives afin de développer de nouvelles avenues diagnostiques et thérapeutiques. L’équipe de recherche de la CIME est composée de six médecins, deux infirmières de recherche, une coordonnatrice de recherche, une professionnelle de recherche ainsi que plusieurs étudiants. 
La CIME réalise deux types de recherche : les essais cliniques et la recherche fondamentale. Les principaux domaines de recherche de la CIME sont :

  • La maladie d’Alzheimer et les maladies apparentées

  • Le trouble cognitif léger avec symptômes dépressifs

  • L’imagerie cérébrale

  • Les instruments d’évaluation cognitive

  • L’épidémiologie des démences

  • Le traitement des démences


Comment participer?
Si vous souhaitez participer à un projet de recherche, contactez-nous.
 

Dernière révision du contenu : le 8 avril 2024

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